En Acadie, les occasions de danser n’ont jamais manqué. Toutefois, il est presque impossible de trouver des documents relatant des soirées sociales d’antan dans les villages acadiens de la Nouvelle-Écosse.

Il est plus facile de trouver des informations au sujet des rencontres amicales des XIXe et XXe siècles. Les communautés acadiennes organisaient des pique-niques de paroisse, des festivals ainsi que des fêtes sociales dans les maisons et dans les salles publiques.

Les pique-niques ont vu le jour en tant qu’événement social vers la fin du XIXe siècle. Ils visaient à recueillir des fonds pour la construction ou le maintien d’édifices paroissiaux. L’événement commençait généralement avec une messe à l’église, suivie d’une procession jusqu’au terrain où avait lieu la fête qui comportait des jeux, des concours, des compétitions sportives, un repas, de la musique, des chansons et des danses.

À partir des années 1970, les festivals ont commencé à remplacer les pique-niques. Ces festivals offrent un défilé à travers le village, des concerts de musique et des soirées de danse.

Les fêtes sociales, comme la Chandeleur, les célébrations de noces ainsi que les danses à domicile et dans les salles communautaires ont toujours fourni des occasions par excellence de danser.

Les fêtes à la maison avaient souvent lieu dans la cuisine, la pièce la plus grande, la plus chaude et la plus utilisée. Graduellement, diverses salles publiques ont remplacé les maisons en tant que lieux de rencontre et de réjouissance.

Sources bibliographiques

LEBLANC, Barbara, Tous ensemble : Guide pour l'enseignement des danses traditionnelles acadiennes dans les écoles, Halifax, Dance Nova Scotia, 2004.

VOYER, Simonne, La danse traditionnelle dans l'est du Canada, Québec, Presses de l'Université Laval, 1986.