Depuis toujours, la danse a été une forme de communication qui fait partie du comportement humain. Généralement, elle occupe une place de choix dans la vie culturelle. La danse peut accompagner les rites de passage tels que la naissance, les fiançailles et le mariage. Elle est aussi une forme de loisir qui se retrouve dans des soirées sociales. De plus, elle permet l’expression des sentiments multiples tirés de l’expérience humaine.
En Acadie néo-écossaise, comme ailleurs dans le monde, il y a, à chaque étape de l’histoire, plusieurs formes de danse ainsi que différents contextes dans lesquels elles sont exécutées. Nous trouvons des danses en rond comme la ronde « les Moutons ». Il y aussi des danses en carré comme « le quadrille » ainsi qu'en colonnes de deux comme « la Patate longue ». Des danses sociales sont exécutées en couple comme la « valse » et le « foxtrot ». Enfin, il y a aussi des personnes qui exécutent des danses seules, comme la « gigue ». Peu importe la forme, quand les gens célèbrent toutes sortes d’occasions joyeuses en Acadie, la danse est de la partie. De plus, la danse s'exécute dans des contextes très variés, de la cuisine à la salle de théâtre.
Malgré des périodes d’interdiction, les gens ont toujours aimé la danse. Aujourd’hui plus que jamais, toutes sortes de danses tiennent un rôle important dans la vie sociale et culturelle acadienne. Ceci s’explique peut-être parce qu’en dansant nous nous amusons et nous célébrons la vie!
Quand il est question de danse en Acadie, il est essentiel de faire un survol des interdictions. Les autorités ecclésiastiques, tant dans l’Église catholique que protestante, considéraient la danse comme une invention diabolique.
La Baie en joie est une troupe de danse de la Baie Sainte-Marie composée de jeunes danseuses âgées de 13 à 18 ans. Elle a été créée en 1979 par Anne-Marie Comeau et elle a, depuis ce temps, connu d’énormes succès.
En Acadie, les occasions de danser n’ont jamais manqué. Toutefois, il est presque impossible de trouver des documents relatant des soirées sociales d’antan dans les villages acadiens de la Nouvelle-Écosse.
Il existe en Acadie, comme partout ailleurs, un code de conduite traditionnel et non écrit qui règle la vie en société. Ainsi, dans le cas particulier du mariage, l’usage prescrit que l’aîné doit se marier d’abord et les cadets ensuite.
La gigue est une danse populaire chez les Acadiens et les Acadiennes. Exécutée par des gigueurs et des gigueuses, c'est une danse vivante, constituée de frottements et de battements de talons, de demi-pointes et de plantes de pieds produisant des sons qui accompagnent et qui agrémentent la musique. Dans la région de Chéticamp, les gens utilisent le terme danser des quatre plutôt que danser la gigue.
La ronde est la forme de danse la plus ancienne dans le répertoire acadien de la Nouvelle-Écosse. Elle a été exécutée dans toute l’Europe et faisait partie du bagage culturel des premiers colons venus au Nouveau Monde.
La Swing du suête est une troupe de danse formée par de jeunes amateurs de la région acadienne de Chéticamp, en Nouvelle-Écosse. Ce groupe a été fondé lors d’un premier festival international de danse tenu à Chéticamp en 1997.
Le quadrille, un type de danse en carré, est exécuté dans certains villages acadiens. Il s’agit d’une danse composée d’un ensemble de figures. Une figure est le chemin tracé par les danseurs suivant certaines lignes déterminées ou mouvements réglés.