La Nouvelle-Écosse comprend la partie principale de l’ancien toponyme Acadie où se sont installés les premiers colons de la France durant la première moitié du XVIIe siècle. Avec le passage des décennies, les descendants de ces colons sont devenus le peuple acadien qui existe encore aujourd’hui dans plusieurs parties des Maritimes et du monde.
La géographie de la Nouvelle-Écosse présente une topographie des plus diverses. L'unique province péninsulaire du Canada est dotée d'une superficie d’environ 55 500 kilomètres carrés, et s'étend sur une longueur de 580 kilomètres et une largeur moyenne de 130 kilomètres. La partie continentale nord est reliée à la province voisine du Nouveau-Brunswick par l’isthme de Chignectou qui mesure 24 kilomètres à son plus étroit. Depuis 1955, la partie péninsulaire à l’est est reliée à l’île du Cap-Breton par une levée empierrée (un pont-jetée) d'une distance de 1,4 kilomètre traversant le détroit de Canso.
L’une des caractéristiques principales de la Nouvelle-Écosse est l’omniprésence de l’océan et de l’eau douce. Elle est circonscrite au sud par l’océan Atlantique, à l’ouest par la baie de Fundy, au nord par le détroit de Northumberland, et à l'est par le golfe du Saint-Laurent. À l'intérieur des terres, il existe une quantité innombrable de petits et grands lacs et de ruisseaux. Le littoral, qui s'étend sur près de 10 500 kilomètres, est parsemé de plages, de nombreux promontoires, caps et pointes de terre accidentés, ainsi que de centaines de petits et grands havres et anses dont plusieurs sont devenus des ports de pêcheurs. Cette dernière caractéristique n’a pas manqué d'attirer les premiers colons français et les Acadiens. Les hautes-terres de la Nouvelle-Écosse comprennent les monts Cobequid à l'ouest, les hautes-terres d'Antigonish au centre et les hautes-terres du Cap-Breton au nord-est.
Modéré par l’océan et les mers limitrophes, le climat est généralement tempéré; cependant certaines régions de la province sont sujettes à des variations parfois extrêmes.
Quant à la faune, il existe quelque 250 espèces d’oiseaux et mammifères. Les eaux côtières et au large, ainsi que les lacs et les rivières, abondent en poissons de toutes sortes et elles alimentent, bon an mal an, l’une des principales industries de la province : les pêches commerciale et sportive. À l'intérieur de la province surtout, les forêts produisent des épinettes et des pins variés, du sapin blanc, du mélèze d’Amérique, de la pruche de l’Est, du thuya occidental et, dans les forêts caducifoliées, du bouleau et de l’érable variés, du hêtre et du chêne, entre autres, qui sont assez communs.
Vers la fin du XVIIe siècle, d'abord dans la vallée d’Annapolis à l’ouest de la province, les fermiers acadiens (« défricheurs d’eau ») ont asséché d’immenses marais salés, dont « Grand-Pré » entre autres, en développant un système ingénieux de digues et d’aboiteaux pour en faire des terres agricoles très fertiles. En essaimant ensuite vers le nord dans l’isthme de Chignectou, ils ont continué ce genre d’assèchement des terres. Toutes ces terres basses et d’autres défrichées sur les hautes-terres sont devenues agricoles, fortement prisées et cultivées encore aujourd’hui par les fermiers. En 2001, il y avait près de 4 000 fermes variées en Nouvelle-Écosse.
La thématique « géographie » présente ici des capsules explorant quelques facettes notables de l’Acadie de la Nouvelle-Écosse et démontrant comment les Acadiens ont pris avantage de ces atouts divers.
L'Isle Madame a une géographie fascinante. Ses côtes variées révèlent des scènes uniques et parfois spectaculaires, témoignant d'une beauté peu connue. Trésor naturel caché au sud du Cap-Breton, cet archipel présente un paysage très diversifié, s'étalant sur 70 km le long de ses côtes. Avec ses collines rocheuses, ses baies profondes, ses maisons joliment accrochées aux rochers, la vue d'ensemble est à couper le souffle.
Les anses sont de petites baies peu profondes. La carte hydrographique de l’Isle Madame en compte plusieurs.