La création de musées est un phénomène presque universel. Un musée fait connaître différents aspects du monde dans lequel nous vivons. Généralement, les collections servent à conserver des objets, diffuser des informations et éduquer les visiteurs au sujet d’un patrimoine par le biais d’expositions et de programmes.
Il existe une variété de petits musées dans les communautés acadiennes de la Nouvelle-Écosse. Certains présentent des objets qui peuvent être amusants à regarder, par exemple un masque de la Mi-Carême. D’autres mettent en valeur des œuvres d’art ou d’artisanat, telles des sculptures, des tableaux ou encore des tapis hookés. Les musées nous font voyager dans le temps. Un aboiteau du XVIIIe siècle nous rappelle le passé. Des couvertures piquées font le lien entre le passé et le présent. Les artefacts de théâtre et certains extraits de pièces enregistrées marquent une époque de notre développement.
Le centre communautaire culturel La Picasse, situé à Petit-de-Grat à l’Isle-Madame, à l’est de l’Île du Cap-Breton, est devenu le point central de la vitalité acadienne locale.
Le Centre de la Mi-Carême situé à Grand-Étang au Cap-Breton a ouvert ses portes en mai 2009. Son exposition interactive conduit à une découverte et à une exploration de la fête de la Mi-Carême. L’origine de cette fête semble se perdre dans la nuit des temps. Plusieurs historiens s’entendent cependant pour dire que la célébration actuelle aurait vu le jour au Moyen-Âge.
La forge LeNoir est une relique de la période prospère de l'économie de l’Isle Madame. Entre 1830 et 1880, le port d’Arichat de l’Isle Madame était parmi les quatre plus importants ports commerciaux en Nouvelle-Écosse. De nombreux navires l'utilisaient comme port d’attache où de multiples entrepôts regorgeaient de produits destinés aux marchés mondiaux.
En 1910, le Bas-de-Touschette devient une ville et prend le nom de Wedgeport. Cette ville portuaire était très prospère, en raison de son commerce outre-mer puis de la pêche sportive au thon. La ville redevient un village en 1947, mais la pêche sportive au thon, très lucrative, continue à évoluer.
L’édifice Les Trois Pignons fut construit en 1977 afin de combler les besoins qu'avait la Société Saint-Pierre d'un siège social et de locaux pour ses bureaux. Son nom fut suggéré par l’architecte Yvon LeBlanc, après avoir entendu, lors d'une veillée, la chanson traditionnelle « Mon père a fait bâtir maison, l’a fait bâtir à trois pignons… ».