Le premier film canadien était une adaptation d’Evangeline (1913) de Longfellow. Ce film avait un thème acadien et se déroulait en Nouvelle-Écosse. Plus tard, l’Office national du film produira quelques films au sujet des Acadiens de la Nouvelle-Écosse, notamment Les Aboiteaux (1955) et Les Pêcheurs de Pombcoup (1956). Cependant, il faudra attendre encore quelques décennies avant que des Acadiens néo-écossais produisent leurs propres films. Le premier acadien de la Nouvelle-Écosse à tourner des films et à les présenter en public fut Michel Thibault, d’abord avec Selina 2 (1973) et ensuite avec Le Politisé (1977), films amateurs tournés en format Super 8. M. Thibault a choisi de ne pas faire carrière en cinéma. Cependant, il a produit une belle variété de films avec ses étudiants du niveau secondaire.
Phil Comeau, de Saulnierville, fut le premier cinéaste acadien à réaliser des films de fiction pour le grand public acadien. Il est de loin le plus prolifique et le plus important cinéaste acadien à être sorti de la Nouvelle-Écosse.
Paul-Émile d’Entremont, de Pubnico, s’est également illustré dans le monde du cinéma. Ce dernier est surtout connu pour Une dernière chance (2012), un film qui traite du parcours de cinq personnes en asile au Canada qui tentent d’échapper à des persécutions dans leur pays d’origine à cause de leur identité sexuelle. Ses autres films sont Reema, allers-retours (2006), Alone, Together (Seuls, Ensemble) (2000), et Naufrages (2009).
Notons également Ryan Doucette, un comédien acadien de la Baie Sainte-Marie, qui a eu un rôle important dans Cloudburst (2011). On peut également le voir dans The Disappeared (2012), et Copperhead (2013).
Phil Comeau, un pionnier du cinéma acadien, est né à la Baie Sainte-Marie mais habite Montréal depuis 1983. Sa filmographie volumineuse comprend à peu près une centaine de réalisations, dont 54 documentaires.