Steve Amirault est né aux Buttes-Amirault, au sud-ouest de la Nouvelle-Écosse, en 1963. Son père Ivan était pianiste et Steve a poursuivi ses études à l’Université Saint Francis Xavier à Antigonish où il a obtenu son diplôme de jazz à l’âge de 20 ans.

Il a ensuite étudié le jazz à l’Université Concordia à Montréal et, en 1991, il a gagné un prix prestigieux au Festival International de Jazz de Montréal. L’artiste a passé trois ans à New York où il a côtoyé les grands noms de la scène jazz tels que Joe Lovano, Eddie Gomez, entre autres. Son frère Greg est bassiste et poursuit également une carrière de musicien.

Steve Amirault sort son premier album, That’s What, en 1994, qui sera suivi d’un deuxième intitulé Reflecting Images en 1997. Rendezvous Point (2003) comprend sa composition La Valse de 1755, et en 2005 il sort Breath, son quatrième album. Ce disque lui mérite le Prix Opus pour l’album jazz de l’année et une nomination à l’ADISQ. Le disque est considéré comme un des meilleurs de l’année par les critiques de La Presse, le Montreal Gazette et le Ottawa Citizen. En 2001, le pianiste-compositeur devient chanteur et auteur-compositeur avec la sortie de One Existence. L’album comprend deux chansons françaises, notamment Je vois Clémente danser, un hommage à sa mère défunte, et Poème aux Acadiens.

Steve Amirault a joué avec plusieurs grands noms du jazz, y compris Michel Donato, Eddie Gomez, avec qui il a fait une tournée de la Russie, David Liebman, Joe Chambers, Sheila Jordan et d’autres. Le critique Alain Brunet, de La Presse, a dit de lui : « Steve Amirault est à mon sens le plus fluide et le plus lyrique des pianistes de jazz à Montréal. Amirault peut prétendre être parmi les plus accomplis au pays. »