Le centre communautaire culturel La Picasse, situé à Petit-de-Grat à l’Isle-Madame, à l’est de l’Île du Cap-Breton, est devenu le point central de la vitalité acadienne locale.
Construit en 1996, le centre demeure un endroit multidisciplinaire comprenant la bibliothèque régionale ainsi que, entre autres, les bureaux locaux du Conseil scolaire acadien provincial, de l’Université Sainte-Anne avec son centre d’aquaculture, du Conseil de développement économique de la Nouvelle-Écosse, de la radio communautaire CITU, de Service Canada avec une agente bilingue et du site P@C.
On y trouve également une boutique d’artisanat local, des petites salles de réunion ainsi qu’une grande salle (375 places) avec estrade, système de son et lumière, ainsi qu’un bar sur demande, une garderie et une cuisine. Le comptoir d’accueil à l’entrée comprend des dépliants, des livrets, de l’information sur des promoteurs touristiques, des commerces et des entreprises. Le comptoir est ouvert toute l’année.
Le centre est né du besoin de cette communauté de se prendre en main. Dans les années 1990, la communauté locale a connu la chute de l’industrie de la pêche, notamment avec la disparition progressive de la morue et du poisson rouge de l’Atlantique des eaux environnantes.
La Picasse a le mandat d’offrir divers services en français à la communauté acadienne locale, notamment une salle de spectacle, de banquet et de réception avec service de traiteur, des salles de réunion, une boutique d’artisanat, un service de restauration et un centre de développement économique de la région.
Le rôle principal de La Picasse est de promouvoir l’épanouissement de la langue française et de la vitalité acadienne locale. Elle assure ce besoin par une programmation artistique, culturelle, communautaire et éducationnelle. La Picasse vise surtout à contribuer au développement économique et touristique de la région.
Les buts du centre sont d’appuyer l’avancement de la langue française; de promouvoir la culture acadienne et francophone locale par l’organisation d’événements communautaires, artistiques et culturels, par des programmes éducatifs et par la promotion de l’histoire locale; de fournir des installations pour mener à bien ses activités; et d’encourager la recherche, la publication et la diffusion d’informations attachées à l’éducation du patrimoine acadien.
D’où vient le nom La Picasse? Il s’agit d’un nom commun. C’est une ancre construite à la main par les pêcheurs. Elle est composée d’une grosse roche entourée par des morceaux de bois attachés avec des cordes à chaque extrémité. Elle sert à ancrer les bateaux à la côte ou dans le havre. Le nom est symbolique : le centre La Picasse sert d’ancrage à la survie du français et de la culture acadienne dans la communauté.
À titre de membre de la Fédération acadienne de la Nouvelle-Écosse (FANE), le conseil d’administration de La Picasse assume le rôle de Conseil régional dans la municipalité de Richmond.
Le centre La Picasse est ouvert de 9 h à 17 h du lundi au vendredi.