La création de l’Office des affaires acadiennes a été le résultat des nombreux efforts de la part de la communauté acadienne et francophone de la Nouvelle-Écosse pour obtenir des services gouvernementaux en français. Le parcours a été assez long et a commencé en 1984, avec une promesse électorale qui voulait qu’une politique officielle soit adoptée afin de permettre au gouvernement provincial d’offrir des services en français dans les régions acadiennes.
Au fil des années, cet engagement politique a été suivi d’événements marquants, par exemple :
- la nomination d’un aviseur aux affaires acadiennes relevant du Conseil des politiques en 1985
- la nomination d’un ministre responsable des Affaires acadiennes en 1988
- la mise sur pied d’un comité consultatif sur les affaires acadiennes en 1993
- l’ouverture du Bureau des affaires acadiennes et le changement du titre du seul employé, d’aviseur à directeur général, en 1994. Cependant, à cette époque, les coordonnées du bureau ont changé, avec la nomination d’un nouveau ministre responsable des Affaires acadiennes.
La permanence physique du bureau a changé en 2003, quand le gouvernement a aménagé des bureaux et des salles de rencontre pour le nouvel Office des affaires acadiennes. Sur une période de plusieurs mois, quatre nouveaux employés ont été embauchés et plusieurs comités importants ont simultanément été mis en place pour faciliter l’offre des services en français, à savoir un comité de direction, composé de trois sous-ministres, et un comité de coordonnateurs des services en français, composé d’un représentant de chaque ministère. En 2004, l’Assemblée législative a adopté une Loi sur les services en français, qui a modifié la Loi sur la fonction publique et officialisé la création de l’Office des affaires acadiennes.
Entre 2004 et 2011, quatre postes ont été créés, et le personnel de l’Office a travaillé sur plusieurs dossiers, dont la sensibilisation des ministères à la Loi sur les services en français et aux responsabilités des ministères qu’elle entraîne, la traduction de textes et de publications gouvernementales présentant un intérêt pour la population francophone, la mise en place de politiques gouvernementales, comme la désignation de postes bilingues, et des programmes et des initiatives de promotion.